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Shahrzad Ghaffari’s photographs move the viewer to an intimate often ’zoomed in’ view of her subject-flowers isolated against an atmospheric  backdrop that serves to underline the intricate delicate structure, texture and hue of her theme. For Ghaffari, her attraction to nature’s beauty, in particular flowers, has become a happy obsession, if not a form of meditation as she focuses for hours on capturing the specific color, emotion and movement of her chosen image. ‘A dialogue ensues between what attracts my mind, the subject and my camera. I try to materialize what I feel and see.’ The reduced or minimal compositional format reinforces this sense of meditative reflection as if we are asked to bring our own attention to bear upon the beauty of the image before us.

 Victoria LeBlanc, curator

Les photographies de Shahrzad Ghaffari plongent le visiteur dans un traitement intime de son sujet, souvent ‘en gros plan’ – des fleurs isolées sur une toile de fond aérée qui sert à accentuer la structure, la texture et les nuances délicates et élaborées de son thème. L’attrait de Ghaffari pour la beauté de la nature, et en particulier les fleurs, est devenu une obsession heureuse, voire même une forme de méditation, quand elle passe des heures à saisir la couleur, l’émotion et le mouvement précis de l’image qu’elle a choisie. «’Il s’ensuit un dialogue entre ce qui attire mon attention, le sujet et mon appareil-photo. Je cherche à matérialiser ce que je ressens et ce que je vois.» Le format de composition réduit ou minimal exacerbe cette sensation de réflexion méditative, comme si on nous demandait de canaliser notre propre attention sur la beauté de l’image devant nous.

Victoria LeBlanc, conservatrice d'art, Westmount